Comment la musique est-elle perçue ?
Généralement, rien n’interdit de penser que ce qui est écouté est de la musique ou n’en est pas. Si l’oreille se charge de percevoir la musique, c’est le cerveau qui donne à l’apprécier, aussi à l’élaborer. Plus d’explications sont à découvrir dans l’article.
La musique, l’est-elle vraiment ?
Il semble qu’il n’existe point de peuples sans musique, au contraire des autres catégories animales qui émettent des sonorités, ne pouvant pas être qualifiées d’œuvres musicales. Aussi, la musique semble se décliner en une production culturelle. Cependant, cette affirmation ne permet pas de trancher, de dire ce qu’est la musique. En effet, toute production est culturelle du fait qu’elle est issue des humains. L’exigence impose à émettre cette idée qu’il y a de la bonne production et de la mauvaise, tel un fruitier qui propose de bons fruits et des mauvais. De toute évidence, il n’y a pas une musique, mais des musiques. Ce sont des musiques différentes, ou structurées de manières différentes. De par le monde, de l’occident à l’orient, en passant par l’Afrique et d’autres continents, il n’existe pas de modèle unique, mais plusieurs modèles sur lesquels la musique est construite. Ces modèles ont tous une parenté. C’est l’enracinement qui a su forger une âme commune et donner à chacun la possibilité de se reconnaître et se rencontrer dans la musique.
La musique, perçue comme une onde
Au commencement, l’oreille perçoit des ondes. Dans le domaine musical, ces ondes ne constituent pas des bruits, mais des sons, soit une distinction énorme. Aussi, la musique serait un langage et il n’y a de langage performant et riche que celui ayant un vocabulaire varié et précis. Les formes nouvelles que ce langage autorise permettent d’appréhender le monde – intime ou extérieur. Aborder la musique n’est pas distinguer une grande musique, celle réservée à l’élite, et la contrer à une autre qui ne le serait pas. Il faut savoir que la musique est primitivement d’essence populaire, pour ne prendre comme exemple que le jazz.
La musique, mais encore
La musique se situerait entre la pensée et le phénomène. Elle est comme une médiatrice qui plane entre l’esprit et la matière. Elle est apparentée à ces deux choses, si elle est différente de tous deux. Si la musique est esprit, elle aurait besoin de la mesure du temps. Si la musique est matière, elle ne pourrait se passer de l’espace. Autrement dit, il est impossible de savoir ce qu’elle est en réalité. Mais ce qu’est la bonne musique, tout le monde le sait. De même, tout le monde sait ce qu’est la mauvaise musique. En effet, la musique vient plus aux oreilles. Et la critique musicale en elle-même ne peut s’appuyer que sur l’expérience. Celle-ci ne devrait pas classer les œuvres musicales autrement que par leurs analogies, pour adopter comme règle l’impression qu’elle produit sur tout le monde.