Pourrait-on définir la musique telle qu’elle veut être comprise ?

Pourrait-on définir la musique telle qu’elle veut être comprise ?

Il n’est pas possible de poser des limites à la définition de la musique. Il n’est pas non plus aisé de dénicher une explication complète et satisfaisante du mot « musique ». Justement, cet article tente de donner une définition sur ce terme plus ou moins difficile à cerner.

La musique : tenter d’essayer de définir ce mot unique en son genre

La musique serait l’art d’associer les sons, d’une manière agréable à l’oreille. Ce serait la définition d’autrefois. Cependant, cette définition ne saurait venir à bout de son ambition. D’autant plus que personne ne peut se targuer de déterminer et de cerner ce qui est vraiment agréable à l’oreille. Certaines associations sonores, certains timbres, certains accords qui, pris isolément, peuvent aussi avoir leur effet, sans qu’ils soient combinés. Aussi, la musique ne serait pas l’art d’émouvoir par des combinaisons de sons? Également, sans s’attarder plus longtemps sur la détermination de ce que renferme ce mot, par une formule unique, le mieux serait de se plancher sur la complexité du sujet. Ce qui est appelé musique n’est autre qu’un art nouveau. Ainsi, il ne ressemble qu’assez peu à ce que les anciens appelaient sous le même nom. La musique, dans l’Antiquité grecque, proposait une acception bien plus étendue. Elle comprenait beaucoup de composantes comme la poésie, la pantomime, la danse, et d’autres choses encore, à part de l’art des sons. À la différence de la perception des anciens, actuellement, la musique est seulement l’art des sons. De toute évidence, c’est à travers les impressions physiques du son, phénomène vibratoire perçu par l’oreille, que la musique a de l’action sur son public cible. Elle détermine certaines sensations, certaines émotions ainsi que certaines idées. Considéré de manière isolée dans le temps, un son ou un ensemble de plusieurs sons perçus ensemble, à l’art de produire des sensations agréables ou le contraire.

Les sons dans tous leurs états

La hauteur du son dépend du nombre des vibrations. L’intensité du son dérive de l’amplitude de ces mêmes vibrations. Et le timbre, résultat de la perception plus ou moins inconsciente des harmoniques inhérentes, différencie entre eux les sons isolés. Les différents noms d’accord, en outre, impressionnent plus ou moins agréablement son public cible, en fonction des rapports numériques des sons simples, qui les composent. Dans tous les cas, aucune loi précise ne pourrait déterminer à l’avance l’effet produit, sur les oreilles du public, par tel ou tel son ou tel ou tel accord. Aussi, il n’est pas exclu que l’habitude et l’éducation influencent fortement le public. En réalité, l’usage a également émoussé la sensibilité et a pris comme indifférentes les sensations générées par les sons musicaux, même par les accords dans la majorité des cas, quand ils se présentent isolés. Bref, la musique ne pourrait qu’avoir un effet bénéfique sur les personnes qui l’écoutent et l’apprécient.